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 Aperçu de l'économie islamique

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مُساهمةموضوع: Aperçu de l'économie islamique   Aperçu de l'économie islamique Emptyالجمعة 18 يناير - 21:25

Aperçu de l'économie islamique


Le Prophète (Que le Salut et les Salutations d'Allah soit sur lui) a interdit de planifier les prix en disant : « Le niveau des prix relève de la volonté de Dieu ». Cela signifie-t-il que dans la société islamique c'est la loi de l'offre et de la demande qui détermine le prix des biens et des services?

Il est nécessaire d'émettre ici l'avis de la loi islamique sur la question de l'offre et de la demande. Il faudrait avant tout définir ces deux termes, ce qui nécessite un retour à leur origine.

L'emploi de l'expression l'offre et la demande remonte aux premiers théoriciens de l'idéologie capitaliste. Ceux-ci tout comme leurs successeurs estiment, en effet, que le cours du marché est déterminé par l'interaction du pouvoir de l'offre et de la demande.

Cette rencontre entre l'offre et la demande dépend du type de marché (régime de libre concurrence, libre monopole du marché, etc...). Chaque type de marché a des caractéristiques propres qui constituent un rapport entre le producteur et le consommateur et qui ont, de ce fait, une influence sur la valeur marchande. Ainsi, si une marchandise est monopolisée par un seul producteur ou si elle n'a pas d'équivalent sur le marché, son prix sera fonction de ces facteurs et l'offre et la demande seront soumises à une loi particulière. De même, si le produit a un équivalent sur le marché tout en étant monopolisé par certains producteurs, son prix sera fonction de cette situation particulière. Bref, le marché est le cadre général qui détermine le prix des différents types de biens et de services et ce par l'interaction de la demande (désir des acheteurs stimulé par le pouvoir d'achat) avec l'offre (désir des vendeurs de céder leur marchandise à partir d'un certain prix). Le marché se définit donc comme l'ensemble de rapports entre vendeurs et acheteurs désirant mutuellement changer certains biens ou services dans la limite de leur satisfaction. Il peut avoir une étendue restreinte et se limiter à un quartier ou, au contraire, s'élargir pour englober une ville entière, tout un pays ou le monde entier (marché international du pétrole, marché international du blé, etc.).

Le marché est un lieu théorique, non délirnité par un espace matériel. Ces lois du marché sont étroitement liées à l'appareil capitaliste dans son ensemble de part la façon dont les capitalistes conçoivent le problème économique, le prix et son mécanisme ainsi que la valeur ; le libéralisme économique inhérent à cette idéologie fait que ces lois marquent de leur empreinte toute l'économie. Ainsi, en cas de déséquilibre économique, les théoriciens du capitalisme prévoient des lois régulatrices de l'offre et de la demande ; pour eux la réalisation de l'équilibre économique et la conception du prix et de la valeur vont de pair. C'est le prix qui met en relation producteur et consommateur. Il varie suivant le changement de l'état de l'offre, de la demande ou des deux à la fois. Le changement de l'état de l'offre et de la demande peut s'effectuer soit dans le sens de la hausse soit dans celui de la baisse - il est également possible que la tendance de l'offre soit à la hausse et que celle de la demande soit à la baisse ou l'inverse. Ces lois secondaires ont été étudiées par les théoriciens du capitalisme dans le cadre de l'équilibre économique et de la fluctuation des prix. Elles sont liées aux fondements mêmes du système économique capitaliste et aux libertés fondamentales dont la liberté de propriété.

L'Islam, lui, conçoit la question de façon diamétralement opposée. Le prix ou la valeur y sont déterminés par le système lui-même et nullement par l'offre et la demande. Mais qu'est-ce qui provoque la cherté de la vie aujourd'hui? Il est indispensable de répondre à cette question pour pouvoir étudier le problème du prix et de la valeur et comprendre que le pourrissement vient de la base même, c'est-à-dire du système dans sa totalité et non pas des solutions partielles. Il faut bien admettre que la réalité que nous vivons aujourd'hui est totalement corrompue avec ses défauts apparents et cachés - c'est l'évidence même. Le problème vient manifestement du fait que la vie sociale est régie par un ensemble d'idées appliquées sous forme de lois (ou système) qui proviennent d'une base fausse.

Ces lois qui déterminent la vie économique sont erronées car elles sont issues d'un système impie et n'émanent nullement de l'islam. En effet, la monnaie qui sert aux échanges de nos jours n'est plus liée à l'or et elle est obligatoire. De ce fait, elle embrouille les prix et engendre la corruption financière. Or, cette monnaie est le nerf moteur de l'économie capitaliste. Comme elle exerce une influence déterminante sur la législation empruntée au capitalisme par les pays musulmans et même par ceux du monde entier, elle sape leur développement écononomique. En effet, le système monétaire de ces pays a pour base les biens, et les services. Or, il s'agit d'une base qui, pour être à même de parer au déséquilibre économique, doit satisfaire à trois conditions essentielles, conformément à la théorie capitaliste : Cette base doit être solide. Les biens et les ressources doivent être demandés aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur (c'est, par exemple, le cas du pétrole). Les marchés doivent être contrôlés et l'Etat doit avoir un budget qui prenne en considération la base de la monnaie, ou qui tienne compte des biens et des services disponibles et de ceux qui sont demandés, de même qu'il doit y avoir un certain équilibre entre les importations et les exportations. Si ces conditions sont remplies, l'Etat peut permettre la spéculation sur la monnaie du pays au marché de la Bourse. Mais les facteurs qui déterminent le pouvoir d'achat de la monnaie sont toujours la base économique et les potentialités de la monnaie en matière d'achat , une monnaie n'est prisée que si elle est digne de confiance.

Pour ce qui est des pays musulmans, force est de constater qu'ils sont dépourvus d'une base économique qui leur permette d'avoir un marché de la Bourse. De plus, l'implication de ces pays dans le marché mondial -à travers les allégeances et les trahisons politiques des dirigeants- fait qu'ils sont amenés à entreprendre des transactions trompeuses ; cela engendre l'effondrement de leur économie, les oblige à s'endetter et les pousse à recourir aux devises étrangères qu'ils thésaurisent dans leurs banques, les liant ainsi au mécanisme de ces devises lorsque celles-ci, s'exposent aux crises monétaires internationales. Il en va de même des astuces employées s'agissant du marché intérieur et qui consistent à faire circuler des titres, mis par le trésor pour absorber les devises en circulation ou recueillir la monnaie locale en vue de l'utiliser comme liquidité ; ces astuces visent à résoudre le problème de l'inflation qui est devenue chronique. Or, l'inflation -inhérente au capitalisme- est un mal incurable car toutes les forces économiques y participent en réalité. Cette situation a donc entraîné le chômage vu que les entreprises réduisent leurs effectifs à cause des revendications salariales, entre autres. A cela s'ajoute le problème de l'argent produit par les établissements bancaires au moyen d'opérations usuraires fondées sur le passif des taux d'intérêt sur des prêts remboursables à court ou moyen terme, ces obligations se transformant en chambre de compensation. L'argent usuraire n'a en fait aucune consistance réelle à l'échelle des Etats, d'où l'impasse dans laquelle se trouvent les pays musulmans à cause de leur faiblesse économique ou, plus précisément, du pillage des richesses dont Dieu les a gratifiés. Le fait est que les capitalistes limitent le problème économique à la raréfaction relative des biens et des services. Pour eux, les besoins de l'homme sont illimités alors que les ressources dont il dispose sont limitées ; il s'agit donc d'accroître ces ressources limitées pour pouvoir satisfaire les besoins illirnités. La doctrine capitaliste a ainsi condamné l'homme car la solution qu'elle préconise consiste à augmenter la production, c'est-à-dire à mettre les richesses à la portée des individus de sorte que chacun puisse en acquérir comme il l'entend. Or, les individus souffrant d'une infirrnité physique ou mentale ne peuvent acquérir des richesses. En réalité, les besoins fondamentaux de l'homme sont limités ; ils se rapportent à la nourriture, à l'habillement et au logement qu'on doit totalement satisfaire. En effet, il s'agit des besoins de Pierre et des besoins de Paul, non de ceux de la communauté dans son ensemble. Il faudrait alors satisfaire ces besoins individuellement. Le problème économique n'est donc pas un problème d'insuffisance des ressources mais bel et bien un problème d'une mauvaise répartition des richesses dont Dieu a gratifié les hommes.


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